22 oct. 2015

Les temples et richesses naturelles de Nikko


Vendredi 10 Juillet


S'endormir avec le bruit de la pluie contre les vitres, c'est bien.
se réveiller avec les petits oiseaux qui chantent sous un soleil radieux, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de dire que c'est mieux... bien mieux!

En ce vendredi 10 juillet, l'astre de feu avait entendu nos prières et déployé ses plus beau rayons, l'occasion pour nous de ressortir le deck estival, à grand renfort de mollets et de bras nus!
Pour commencer cette belle journée qui sentait ENFIN bon l'été, nous avions décidé de partir explorer les alentours de la ville de Nikko, riche en cascades et petits villages tranquilles. 







Comme on sait qu'au Japon tout se mérite, il nous a d'abord fallu user de toutes nos ressources mentales pour essayer de comprendre le plan des bus, et croyez-moi, ça n'était pas simple! Des dizaines de lignes s'entrecroisent, les numéros d'arrêts vont jusqu'au 120, certaines rues sont en sens unique sur près de 30 kilomètres tellement les chemins dans la montagne sont étroits.... bref, la galère. 







Une heure et une surchauffe cérébrale plus tard, nous atteignions enfin les sommets de la préfecture, d'où nous pouvions admirer le lac Chūzenji , berceau des plus grandes cascades de la régions: les kegon falls.
Hautes de plus de plus de 90 mètres,  ces chutes vertigineuses sont encore plus impressionnantes vues du bas, et je n'aimerai vraiment pas être le gars qui a sa cachette juste en dessous (l'impression de se prendre un bus à chaque fois que tu veux rentrer chez toi, c'est pas vraiment dans mes objectifs de vie).








Quelques minutes plus tard, nous avons repris la route à travers la charmante petite ville, toujours aussi déserte.
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment cet endroit peut être l'un des plus touristiques du Japon, quand on voit que sur deux jours de temps, nous avons croisé plus de canard en plastique que d'êtres humains... 




Alors que nous cherchions un endroit où diner, j'interpellais ma mère à propos du petit chien
seul et abandonné à coté d'une cabine téléphonique... attend, un chien?!
Que non que non, ce que ma myopie avait identifié comme étant un membre de la classe canine était en réalité une madame macaque avec son bébé sur le dos!
Quelques secondes plus tard, nous étions comme deux agents secrets déployés dans les rues pour suivre la scène jusqu'à ce que la madame macaque ne disparaisse derrière le toit d'une petite maison de banlieue.
Je dis deux agents secrets, mais en réalité, ça devait plutôt faire penser à deux attardées sous LCD, que soit...







Redescendue de notre montagne, nous avons profiter du soleil pour visiter le temple que nous avions manqué la veille.
Durant cette visite, nous avons eut la chance, que dis-je, le privilège, de rencontrer des êtres humains dont le souvenir marquera à jamais mes tendres soirées mélancoliques d'hiver...







Je viens seulement de m'en rappeler, mais le jour précédant avait marqué la fin aussi précoce que prématurée de mon innocence.
je m'explique: Alors que nous étions en route vers Nikko, deux françaises ont commencés à se bécoter juste à coté de nous. Ne croyez pas que j'ai quelque chose contre ça, loin de là, mais ... il s'agissait d'une mère et sa fille =  Le truc le plus louche de l'histoire de l'humanité. 
Et quand je vous dis bécoter, c'est pour restée polie... Doux Jesus...
Nous avons donc eu la chance mystique de recroiser ces charmantes demoiselles au milieu du temple, gambadant gaiement mains dans la mains <3 (c'est beau l'amour... T_T) 







Cette désagréable rencontre derrière nous, nous avons repris le chemin des rails pour nous diriger vers notre prochaine escale de cet été au Japon: Sendai!

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