12 août 2016

Monastère écarlate

http://crazy-kitch.blogspot.com/2016/08/explorer-un-monastere-abandonne-en.html


En lisant le dernier article de carnet lunaire sur son exploration d'un ancien monastère à l'abandonje me suis rappelée cette journée de 2014, où j'avais décidé de partir explorer seule un bâtiment du même type.

Ce jour là, je devait retrouver Céline pour visiter son nouveau Kot.
En chemin, nous avons fait un détour par une petite rue du centre ville dans laquelle mon professeur de gravure avait repéré un ancien monastère annexé à une église toujours en fonction.
L'exploration n'étant pas forcément le délire de Céline, elle décida de m'attendre sur un banc pendant que je tentais de pénétrer dans le bâtiment, pestant pendant 15 minutes sur les nombreuses araignées qui envahissaient le jardin de l'ancienne demeure monastique.




 


Pour tout vous dire, c'était la toute première fois que je me retrouvais complètement seule au milieu d'une friche, et même si l'expérience avait de quoi être... surprenante, j'espère ne pas la revivre de si tôt!
 
Une fois entrée dans le bâtiment, j'étais totalement paniquée à l'idée que le planché se dérobe sous mes pieds, ou que le plafond me tombe sur la tête. Que faire si je perd connaissance? Est-ce que je connais le numéro des urgences? Et l'adresse du bâtiment en question, c'était quoi déjà?

Ces premières angoisses estompées, j'ai passé les minutes suivantes à me focaliser sur l'environnement autour de moi et notamment sur les bruits que j'avais l'impression d'entendre au centuple. Chaque feuille raclant le sol ou planche de parquet qui craque me faisait battre le cœur un peu plus vite (#chochotte). 
 





 
Autant vous le dire tout de suite, ce fût une exploration "express", pendant laquelle l’adrénaline a pris le dessus sur mon cerveau, et où mon trépied s'est révélé être une arme de choix en cas d'attaque quelconque.
D'habitude, je suis quelqu'un de rationnel, mais là, seule au milieu de grands couloirs vides et totalement inconnus, je m'attendais à tomber sur le dépeceur de Mons en plein meeting de tueurs en série.

Même si l'expérience d'exploration était certainement la plus intense que j'ai jamais vécue
(bien que le bâtiment ne soit pas exeptionnel), je ne suis pas prête à recommencer, surtout depuis que mon coéquipier de toujours a fait une chute de plusieurs mètres dans un laminoir de mine. Si il avait été seul, Dieu sait dans quel état il serait en ce moment.


 
 
Et vous, l'exploration solo, ça vous tente?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire